Vendredi 6 juillet les 23 participants (8 féminines dont 3 accompagnatrices et 5 cyclotes, et 15 cyclos) pour le Gillonnay-Nice étaient au rendez-vous pour le départ. La pluie avait osé se joindre à nous pour intimider les plus courageux. Les organisateurs avaient prévu non seulement l’itinéraire mais aussi les différents points de départ et de rendez-vous adaptés à chacun. 1er tronçon gillonnay-Veurey-Voroise avec passage par le col de Parménie, première chute sans trop de gravité. La pluie avait cessé et le relais se faisait pour faire suivre la voiture et la remorque, tandis que les cyclos empruntaient la piste cyclable jusqu’à Pont de Claix. Deuxième dépose à Vif, pour un départ de deux compagnons vers St Georges de Commiers, La Motte d’Aveillans, La Mure où le 1er groupe allait se restaurer, et les dames touristes allaient visiter la Mine Image. Ensuite pour tous, les contreforts du Vercors et du Trièves avec une alternance de montées descentes assez plaisantes mais aussi éprouvantes, Pont de Ponsonnas, St Sébastien, Cordéac, Ambel pour enfin arriver à Le Motty et l’Hôtel La Trinité soit selon les points de départ :140km, 110km ou encore 72km. Premières bières et bonne nuit récupératrice.
Samedi 7 juillet certains font le choix de ne pas rouler et de suivre en voiture ou en fourgon tout en visitant les sites touristiques. En effet toutes les possibilités sont offertes par les organisateurs, c’est l’intérêt de cette organisation « Club ». Pour les cyclos dans une ambiance fraîche et matinale, ce sont les parcours casse-pattes pour démarrer sur les pentes et dans la vallée du Champsaur en direction de Chorges où se faisait la première séparation entre les plus courageux et les plus affamés. De Chorges à Savines le Lac, les itinéraires ont laissé le choix vers St Apollinaire, Prunières puis Le Sauze du Lac ou Pontis avec d’éprouvantes grimpettes en plein soleil de 13 heures…Chacun prenait ensuite la même route dans la vallée encaissée et chaude de l’Ubaye pour rejoindre Barcelonette. Beaux sites, mais accumulation des km et de la route ont eu raison de quelques uns, surtout lorsqu’ils ont découvert que pour rejoindre l’hôtel à la station Le Sauze il fallait encore gravir 6km avec + de 10%. De 110 à 120km selon les parcours. Nuit perturbée pour Gérard et Colette suite à un emballemnt du coeur de notre Gégé, qui devait aller finir sa nuit et son séjour à l’hôpital de Gap, pour se retrouver en même temps que le groupe à Gillonnay lundi soir.
Dimanche 8 juillet était annoncé comme une journée très éprouvante avec l’ascension du col de La Bonette à partir de Jausiers à 10km et 24 km de montée pour atteindre 2800m avec un pourcentage moyen de 7,5 %, route classée la plus haute d’Europe. Chaque participant a eu la satisfaction de terminer la montée à son rythme en prenant le temps de vivre, de respirer l’air pur de la montagne et d’admirer le paysage, les écarts de temps ont pu aller jusqu’à deux heures, ce qui a donné la possibilité aux premiers de se remettre en attendant à St Etienne de Tinée où le pique nique commun avait été organisé par l’accompagnateur fidèle, intendant, technicien, et conseiller sportif André Trimaille, qui assurait le suivi avec le fourgon. Ce fut ensuite la descente longue et pénible vers Nice où eurent lieu des échanges verbaux témoins de la fatigue accumulée, de la lassitude de la route et du besoin de réconfort liquide avec mousse, source de tous les bons mots réparateurs des maux invisibles. Arrivée triomphante au Keriad de Nice après 130 km. On l’a fait, Gillonnay-Nice n’était bien qu’une formalité, mais ça se mérite…
Lundi 9 juillet, visite en train, à pied, en bus, de la ville de Nice où l’on pouvait regarder du haut de la promenade des Anglais les premiers juillettistes qui faisaient trempette.
Retour à l’hôtel vers 15h30 pour un départ avec les voitures à 16 heures, repas très animé à Eyguians près de Laragne qui a permis de dérider les derniers contractés avant l’arrivée à 23h30 à Gillonnay. La boucle était bouclée, merci aux organisateurs, et à chacun des participants.